Notre bien-être se définit par de nombreux facteurs et l’un d’eux passe par notre corps. Prendre soin de son enveloppe passe entre autre par le sport, la relaxation, le rire et bien-sûr notre alimentation. Et en dépit des évolutions des mentalités (avec l’arrivée des marchés bio, végan, végétarien…), l’industrie alimentaire actuelle nous oriente très souvent vers des choix peu pertinents pour nos besoins d’un point de vue nutritif.
Sans faire attention, nous adoptons des régimes hypercaloriques non naturels, trop gras, trop salé ou encore trop sucrée. Comme le montre l’exemple typique d’un restaurant fast-food et de son menu classique; hamburger moyen, frites moyennes et Coca cola moyen, nous voilà à 1120 calories : avec ce menu nous atteignons déjà la moitié des besoins caloriques journaliers moyens d’un homme (sans aborder le sujet du gras et du sodium). Résultat, nous faisons fasse à des maladies comme l’obésité, l’insuffisance cardiaque, l’hypertension, le diabète et même le cancer, autant de conséquences qui participent à un mal-être générationnel. Mais est-il indispensable de disposer d’un apport calorique suffisant pour atteindre ce fameux bien-être ?
1. La balance énergétique
Apprendre à s’écouter et connaître l’impact des calories sur son corps est aujourd’hui très important pour prendre de bonnes décisions et s’orienter sur son bien-être. On parle ici de balance énergétique : en entrée, nous avons un nombre de calories et en sortie une dépense énergétique caractérisée par nos activités quotidiennes.
Si on ne prend en compte que l’aspect strict des calories, cela signifierait que pour perdre du poids c’est-à-dire, être en déficit calorique pour permettre de brûler les graisses responsable du “surpoids”, il suffirait de consommer moins de calories que ce qu’on dépenserait comme énergie dans la journée. Mais le calcul est évidemment bien plus complexe, notre métabolisme de base* et notre activité physique sont déjà deux principales variables qui déterminent notre apport en calorie nécessaire pour le bon fonctionnement de notre organisme.
Pour un homme adulte (de taille et poids moyens en France), le métabolisme total moyen est d’environ 2.500 kcal (dont 1.800 kcal de métabolisme de base). Chacun étant différent en fonction de l’âge, du sexe, du poids, de l’activité thyroïdienne, il est nécessaire d’adapter son propre apport en calorie de manière très personnelle. La meilleure recommandation pour comprendre son métabolisme et d’adapter son apport en calories est de consulter un professionnel de santé, comme un diététicien.
Cette énergie nécessaire au bon fonctionnement de notre corps et donc à notre bien être, est apportée par les nutriments de notre alimentation, chaque aliment ayant son propre lot de nutriment et donc de calories.
2. Le lien entre quantité de calorie et qualité de la calorie
Avec cette logique, on se dirait, peu importe la nourriture choisie, du moment que l’on apporte la bonne quantité de calories, ma balance énergétique est équilibrée et mon bien-être alimentaire est respecté ! Ce qui est malheureusement faux. C’est là qu’intervient la “qualité de la calorie”, ou plus concrètement la provenance alimentaire et nutritionnelle de la calorie. Et cela joue un rôle prépondérant sur notre organisme.
Toutes les calories ne se valent pas et en fonction de leur provenance (protéines animales, végétales, glucides, lipides), elles seront traitées différemment par l’organisme, avec des conséquences sur celui-ci et votre bien-être. En effet, en ne prenant en compte que la qualité alimentaire (et non plus le nombre de calories), des changements significatifs sur la santé peuvent être observés : la consommation quotidienne d’une poignée de noix (200 kcal) ou de 4 cuillères à café d’huile d’olive extra vierge (500 kcal) participent grandement à la réduction des problèmes cardiaques. En revanche, la consommation quotidienne d’une soda sucrée (150 kcal) peut entraîner un fort risque de diabète de type 2.
Soyez maître de votre assiette, évitez les aliments dont vous ne connaissez pas la provenance, colorez votre assiette avec différents ingrédients, et ne faites pas d’excès !
3. Suivre ses besoins
On ne peut pas le nier et c’est important d’en prendre conscience, notre bien-être passe bien sûr par le nombre de calories que nous consommons. Il y a alors différentes façons d’en prendre pleinement conscience et de s’éduquer pour améliorer son apport en calories sans tomber dans l’hyper contrôle qui va dans le sens contraire de bien-être. Par exemple il existe certaines applications permettant de prendre en photo votre repas et de calculer le nombre de calories. C’est un peu contraignant mais le faire sur une courte durée (1 ou 2 mois), permet de mieux comprendre la conversion entre les aliments et les calories.
Par ailleurs, des formations dédiées ou du coaching sont d’excellents moyens pour apprendre et mettre en place de bonnes pratiques. Le service de coaching BWell vous conseille et vous accompagne pour mieux comprendre votre apport en calorie (sur la quantité et la qualité) et ainsi vous aider à trouver votre bien-être alimentaire.